Souuuuuuuuus le soleil…

Thu October 12, 2006 @ 10:16 |

Le week-end dernier était judicieusement prolongé par un lundi férié, pour cause de fête du Sport et de la Santé. Pendant que certains s’insurgeaient contre les tentatives de feux d’artifice de nos amis-voisins Nord-Coréens, mes deux visiteurs et moi-même étions tranquillement en train de profiter du temps magnifique dans la péninsule d’Izu. Enfin, de l’air!

Baignades dans l’océan (pour eux), mitraillage photo (pour moi), onsens deux fois par jour (pour tous), dont un adorable rotemburo (bain extérieur) en haut d’une falaise presque bretonne, face au coucher de soleil… beaucoup de train et de bus aux horaires délirants, et j’ai dû parler Japonais souvent, c’était un peu crevant mais tellement bon.

Puis lundi soir, découverte du théâtre , dans la cour d’un temple de Kamakura, ancienne capitale blindée de temples et d’autels à moins d’une heure de Tôkyô. Alors, comment décrire le . C’est… euh… particulier. Intéressant. Un peu comme l’opéra, en plus abstrait et plus lent, pas vraiment chanté mais pas vraiment parlé non plus. Un poil limite ch… long. Le spectacle était découpé en trois actes: un loooong drame, une courte pièce comique, un loooong drame. On a zappé la troisième partie.

Le premier drame a duré 1H50. J’ai dormi la moitié du temps (ce qui est parfaitement admis ici, je le rappelle), puis j’ai observé minutieusement les allers-retours au ralenti des acteurs, dans leurs extraordinaires costumes, et essayé de comprendre les paroles: mission impossible, m’a-t-on expliqué par la suite, car même le public nippon ne saisit pas la moitié de ces textes psalmodiés en vieux Japonais.

Le Kyôgen, petite détente entre les deux pièces dramatiques, plus rapide et en Japonais moderne prononcé normalement, ressemblait à un sketch à la Molière, histoire de maître râleur et de valet malicieux. Mais avec un petit côté étrange: l’invité du maître se transforme en moustique, que le maître assomme à coup d’éventail géant. Quand même plus dynamique, et plus facile à suivre.

Pour résumer: Izu, en particulier Shuzen-ji et Dôgashima, j’y retournerai c’est sûr, mais en louant une voiture. Le , c’est comme le Fujisan: contente de l’avoir fait, mais on ne m’y reprendra plus.

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