Le miracle de la Saint-Médard
Wed June 8, 2005 @ 22:51 |Je hais ces jours où tout va mal et où on se sent vraiment nul. J’ai passé la matinée à essayer de réparer les dégâts d’un crash incompréhensible d’iMovie sur le PowerBook de l’école, sur lequel nous sommes deux à faire du montage audio et vidéo. J’ai pu récupérer une partie du travail de mon collègue, mais j’ai perdu toutes les séquences vidéos pour le mien. Six mois de travail avec les enfants…
Pas grave, me dis-je, j’ai une copie du DVD pratiquement finalisé sur un DVD-RW, et au pire j’ai une sauvegarde récente du projet iDVD quelque part. Graves erreurs: le DVD-RW apparaît vierge sur le seul PC de ma salle qui possède un graveur de DVD, et sans les séquences du projet iMovie, le projet iDVD ne sert à rien… j’ai passé la deuxième moitié de la journée chez un revendeur Mac pour essayer de grapiller quelques fichiers, mais tout avait été bien proprement effacé.
Je rentre donc écoeurée et déprimée chez moi, imaginant la déception des enfants quand je leur annoncerai la mauvaise nouvelle. Avec ce terrible sentiment d’avoir été minable: je n’ai pas pris assez de précautions, j’ai fait confiance à la machine encore une fois, et pourtant je devrais le savoir depuis le temps! La mort dans l’âme, je me couche, j’éteins la lumière… et là me prend l’idée saugrenue de vérifier une dernière fois le DVD-RW sur mon Mac: miracle! Tout est là! Crétin de PC, tu vas me le payer. On ne m’y reprendra plus (hum, j’aurais pas déjà dit ça une bonne dizaine de fois?).
Un grand merci à Saint-Médard, patron des agriculteurs, qu’on prie plutôt contre le mauvais temps et le mal de dent paraît-il. Génial, les saints multi-fonctions!
Dans la catégorie « L’informatique me surprendra toujours », une amie m’explique que son disque dur externe est mort, après une chute fatale. Elle avait dessus toute sa musique. De retour chez moi, le soir même, je grave un DVD avec 70% de ma musique préférée, abandonnant les 30% moins bons pour que cela tienne sur la galette. Une heure après, mon disque lâche.
Merci Sainte-Providence (elle guérit quoi ?), je n’ai pas perdu la musique que j’aime.
Oserais-je cacher ma fierté de publier le premier commentaire de ce blog ?