Le Japon sans karaoke
Mon September 22, 2008 @ 12:15 |Oui, j’ai fait plein de choses en deux semaines de vacances à Tokyo. Et j’ai revu plein plein de gens. Mais j’ai pas réussi à motiver les troupes pour une petite soirée karaoke. Faut dire, à part un irréductible, les piliers de nos nuits enchantées sont partis: c’était perdu d’avance. Et pis, il a plu tout le temps, il y a même eu des inondations…
Je suis retournée dans mes quartiers préférés: Meguro, Shibuya, Golden Gai… beaucoup de choses ont déjà changé, alors que d’autres semblent figées. Sentiments mêlés.
J’ai quand même visité le Musée du parasite de Meguro, un must. Deux étages de parasites en bocaux, dont un magnifique ténia de 8,8m de long. Musée unique au monde, qu’ils disent, et on comprend vite pourquoi.
J’ai arpenté les boutiques d’Akiba et de Nakano, à la recherche d’une figurine d’Onizuka-sensei, le héros de la série GTO (Great Teacher Onizuka). Je suis repartie avec Albator, Yotsuba, Zoro, les champignons de Super Mario, mais pas un Onizuka… alors, par dépit, je me suis offert les 5 premiers tomes du manga en VO. Que je vais mettre des années à déchiffrer, c’est malin.
J’ai vu une merveilleuse expo temporaire des layouts du Studio Ghibli au MOT: des centaines d’esquisses qui résument une séquence pour que les dessinateurs préparent les animations. Gâââh.
J’ai lancé quelques pièces de 5 yens et prié dans les temples shintô, on sait jamais, ça pourrait me faire avoir le concours du premier coup.
J’ai enfin vu du Kabuki, ce théâtre traditionnel populaire aux costumes extraordinaires. Je me suis forcée, car je craignais de m’endormir comme pendant un certain spectacle de Nô. Mais non, c’était génial! Dynamique, compréhensible, avec des décors tournants somptueux et un public très réactif, qui interpelait les acteurs dès leur entrée en scène. Je regrette de ne pas avoir eu l’occasion d’y aller avant.
J’ai passé une journée à la plage, sous la pluie, mais c’était bien sympa quand même et j’ai appris à jouer au frisbee. Et aussi deux jours avec ma copine Kiyomi dans un coin à onsen et à brasseries de sake, aussi un peu sous la pluie.
Ah, et je suis enfin entrée dans un de ces mythiques magasins de petites culottes usagées de lycéennes. Je confirme donc: ce n’est pas une légende. Et c’est assez perturbant, aussi.
Puis, j’ai galéré pour repartir: figurez-vous qu’il n’y a pas de train pour l’aéroport tôt le matin. J’ai donc réservé un taxi pour 5h, pour choper le Limousine bus de 5h45, pour arriver à 7h à Narita et prendre mon avion comme prévu à 9h. Je le note pour la prochaine fois: ne pas prendre de retour avant 11h! Quant à l’arrivée bordélique à Roissy, j’en parle même pas…
Ouaiiiiis ! Welcome back ! 😀
À la longue, la France va te paraître vraiment exotique… 😉
Ben c’est déjà le cas, parfois, en fait. 😛