Voilà, l’école est finie. C’est les vacances. Depuis jeudi, 13H. Et depuis, je cours partout.
Je suis triste de quitter les enfants, les collègues, un boulot passionnant et plus gratifiant que de rester enfermée toute la journée seule, face à une machine inamicale et bornée. Mais il faut savoir profiter des opportunités quand elles se présentent, ne pas regretter ce que l’on perd avant de savoir ce que l’on gagne. Même si le gain n’est pas toujours à la hauteur, c’est au moins le passage à quelque chose de différent, qui évite la mortelle stagnation. J’ai eu une expérience merveilleuse ces huit derniers mois, mais il est temps de passer à la suite!
J’ai donc le cœur serré de partir d’ici, de quitter ce pays attachant (et chaud!) et les récentes amitiés. Mais je suis également excitée de vivre bientôt au Japon, de me lancer dans un nouveau projet, et de rencontrer de nouvelles têtes. Avant, je passerai plus d’un mois en France, pour voir famille et amis, et observer avec intérêt et plaisir la vie bien de chez nous à travers de nouveaux filtres. Et avant encore, Sophie me rejoint pour que nous fassions un petit tour dans la région: Laos, Cambodge et Thaïlande. Que du bonheur en perspective.
Bon, en attendant je dois quand même préparer mon déménagement, faire les derniers achats, prendre les derniers cours de Thaï, voir les amis d’ici avant qu’ils ne soient tous partis en vacances… je ne vais pas pouvoir me reposer tout de suite! À vrai dire, je n’ai pas vraiment envie de me reposer, juste de profiter de la vie tant qu’elle m’en laisse l’occasion.
Hélas, il me faudra traîner un peu au lit les prochains jours car, puisque c’est les vacances, j’ai chopé quelque microbe en train de faire son nid dans mon petit corps ridiculement fragile, donc je suis encore dans le pâté. Il y a des choses qui ne changent pas.