Singing in the rain…
Thu Sep 6, 2007 @ 21:53 |Non, pour une fois, je ne parlerai pas des joies du karaoke, même si je déprime d’avance à l’idée de ne bientôt plus pouvoir m’enfermer dans ces boîtes à musique où tout le monde peut se prendre pour une star, surtout après quelques verres. Bref.
Dans la série “Merveilleuses inventions nippones”, je vais ce soir vous exposer les bienfaits d’un objet a priori utile en cette saison des typhons : le parapluie transparent. Parce que pendant un typhon, le vent se fait une joie de nous balancer des bourrasques trempées, une fois à gauche, une fois à droite. Et quand le vent vient d’en face, on est bien content de pouvoir avancer quand même, difficilement certes mais en évitant les obstacles et sans trop s’en prendre plein la face parce que… on voit à travers le parapluie! Malin, me direz-vous.
On trouve ces parapluies partout, entre autres dans les kombinis, pour pas cher, disons 2 ou 3 euros. On les trouve aussi disloqués et dispersés dans la rue après un typhon. Parce que l’inconvénient des parapluies transparents et pas chers, c’est qu’ils ne tiennent pas bien le choc des vraies bourrasques trempées.
Demain donc, il y aura à nouveau des cimetières de parapluies près des kôbans, les postes de police de proximité, où le personnel ramasse consciencieusement les pauvres parapluies lâchement abandonnés par leurs propriétaires, qui n’ont toujours compris que les parapluies ne servent à rien pendant un typhon. Pendant un typhon, tu te planques, ou tu prends une douche gratos. Point.
Moi m’en fous, j’aime bien les typhons, vivants et imprévisibles, tant qu’ils ne font de mal à personne. Et une fois passés, ils laissent un temps magnifique derrière eux… donc pour ce week-end, je prédis le grand soleil sur Tokyo!