Archive pour la catégorie "En vrac"


Ça bouge!

Tue May 8, 2007 @ 21:38 |

Tiens, un petit tremblement de terre… qui a fait danser le magnifique dragon que Sophie, Nicolas et Stuart m’ont offert pour mon anniversaire.

Aujourd’hui, j’ai appris un nouveau mot en Japonais: saruko. Qui veut littéralement dire enfant-de-singe. Et ça, ça m’a mise de bonne humeur. Et le retour de Frantico aussi (merci Bruno!), qui nous parle du nouveau chef du personnel. On se console comme on peut.

Ooooh my baby baby baby monkey…

Minuit, au temple

Mon Jan 1, 2007 @ 01:26 |

De ce côté de la planète, c’est l’heure des vœux pour l’année qui commence. Je vous laisse énumérer toutes les bonnes choses que 2006 vous a apportées, ainsi que toutes les bonnes choses que vous attendez de 2007, et bien sûr toutes les bonnes résolutions.

Au temple

Pour ma part, après un petit dîner de réveillon à cinq, très simple mais très agréable, je me rendue dans mon petit temple shinto de quartier, et j’ai fait la queue comme tout le monde pour offrir ma pièce de 5 yens (celle qui porte chance), secouer la cloche et “prier”. Les Japonais sont très supersticieux. J’ai demandé à choper moins de microbes cette année, on verra si ça marche. C’était une nouvelle expérience amusante, et une façon de me booster un peu plus le moral pour les prochains mois, qui promettent d’être chargés mais motivants.

En passant, 2007 est l’année des 35 ans de l’arrivée au Japon du champion international catégorie poids lourd de la malbouffe. Sans déc. Est-ce que Ronald se déguisera en maid pour l’occasion?!

Parasites!

Wed Oct 25, 2006 @ 22:24 |

Ce matin (enfin, il était déjà midi et demie car je me suis octroyée une délicieuse grasse matinée, après plusieurs grosses journées de travail terminées fort tard) (oui bien sûr, c’est ma faute si je suis toujours à la bourre pour finir articles, rapports, présentations… mais là n’est pas le sujet de ce billet)… qu’est-ce que je disais déjà?!

Ah oui, ce “matin”, donc, j’ai gentiment proposé mon aide à trois pauvres touristes Américains. Leur plan à la main, devant la station Meguro, ils cherchaient la grande attraction du quartier: le musée de parasitologie. Si si. Non seulement ça existe, mais c’est juste à côté de chez moi. Bien sûr, comme c’est juste à côté de chez moi, je n’y suis encore jamais allée. Il faudra que je le fasse avant de partir.

Mais pour l’instant, j’ai pas le temps. Même quand je croyais me débarrasser de mes invités, d’autres arrivent. Je râle, mais ça me fait plaisir hein. En fait, ça m’irait très bien si je n’avais qu’à organiser les vacances de tout le monde, et que j’étais payée pour ça. Las! Je suis censée bosser, un peu, aussi. Et ça prend du temps, c’est fou. Alors je lance un appel limite désespéré:

“Femme célibataire, plus très jeune mais encore mett… capable de cuisiner un bon gratin dauphinois, cherche homme riche prêt à m’entretenir. Pauvres, même beaux-gentils-drôles, s’abstenir.”

Je veux devenir un parasite. Avec porte-jarretelles si nécessaire.

Oshibori

Sat Sep 23, 2006 @ 21:19 |

C’est le nom de cette serviette humide, souvent agréablement chaude, présentée en début de repas dans les restos au Japon. J’en profite pour râler contre l’usage de plus en plus répandu de lingettes désinfectantes sous plastique, moins exotiques et surtout beaucoup plus polluantes. Bref.

Hier soir, après m’être consciencieusement nettoyé les mains, j’ai machinalement plié ce petit carré de coton blanc en trois étapes: en long, en large, puis encore une fois. Et j’ai soudain réalisé que je reproduisais tout naturellement un comportement commun à bon nombre de Japonais. Alors qu’à mon arrivée, comme la plupart de mes amis gaijins, je laissais simplement la serviette en tas à côté de mon assiette. Eux, continuent de le faire. Serais-je plus caméléon?!

À part ça, Vincent m’a fait le plaisir d’une visite-éclair-surprise cette semaine. Sinon, j’ai trop de boulot pour avoir des choses intéressantes à raconter. Ça doit être l’effet rentrée.

Pffff

Thu Sep 7, 2006 @ 00:11 |

J’ai encore plein de choses à raconter, mais pas le temps! Je ne comprends pas comment j’arrive à me faire embarquer si facilement, mais je ne me plains pas: tant que je suis occupée, je n’ai pas l’occasion de réfléchir.

En vrac, ces derniers temps, beaucoup de musique et une remotivation pour apprendre le Japonais:

  • D’abord, les cours de Japonais ont enfin repris. Je n’avais pas tout oublié pendant l’été, et certaines structures semblent avoir enfin atteint ma mémoire à long-terme. Mais ya encore des progrès à faire…
  • Je suis en manque de BD, alors j’ai demandé à mes prochains invités d’apporter le stock commandé à la Fnac (faut qu’ils m’aiment pour se trimballer tout ça…), et je me suis décidée à acheter quelques mangas avec furiganas (*). Honnêtement, même une page par jour c’était trop ambitieux. Je me sens illettrée dans ce pays…
  • Samedi 26/dimanche 27 août, le festival électro Metamorphose dans la région de Shizuoka: à 3h de route de Tokyo avec 6 compères, dont 4 Japonais et demi, excellent exercice. Une nuit très agréable, de bons moments avec, aux platines, un Sébastien Léger en forme, et l’incroyable DJ Aki, une Japonaise qui nous a bluffés avec une session drum’n’bass ultra-dynamique.
  • Le dimanche soir, après quelques heures de sommeil, j’ai rejoint d’autres amis au festival de danse traditionnelle Awa-Odori. Franchement, le meilleur festival de ce genre que j’ai vu jusqu’à présent: des danseurs et musiciens déchaînés, un défilé de groupes aux styles très différents, et, pour une fois, les participants avaient l’air de s’amuser! J’en ai profité pour découvrir Koenji, un quartier populaire et attachant de Tokyo. Et également pour rencontrer un ami d’ami d’ami: Remka. Ah les artistes, ça me change des informaticiens, physiciens et autres scientifiques.
  • Jeudi dernier, Robert a débarqué d’Allemagne pour 5 jours, conférence oblige, avec un peu de fromage en guise de loyer. Il a cuisiné pour moi, et m’a présenté quelques amis linguistes. J’adore discuter avec les linguistes, ils ont toujours plein d’anecdotes rigolotes à raconter.
  • Dimanche après-midi, après avoir tranquillement récupéré d’une dure séance de karaoke et d’un rendez-vous galant à la Japonaise pas complètement réussi mais pas complètement raté non plus, je suis allée à la petite fête gratos organisée par le magazine PingMag. Bonne surprise: E.D.O. Echo Sound System, un gars qui mixe et une fille qui l’accompagne avec tout un tas d’instruments bizarres, entre autres une guitare d’Okinawa et un de ces petits synthés qu’on met à la bouche (si quelqu’un pouvait me dire comment ça s’appelle, je lui serais reconnaissante).
  • Et depuis hier, j’ai mon compte sur Mixi, le fameux réseau relationnel dont les Japonais raffolent. Un équivalent d’Orkut, mais uniquement en Japonais. Et bien sûr, il a d’abord fallu obtenir une invitation… presque un an de travail pour y entrer. Ah ah, j’ai réussi! Maintenant, faudrait que je m’en serve bien sûr. Pour ça, faudrait que j’apprenne à lire. Pas gagné.

Vous voyez, je ne m’ennuie pas.

(*) L’écriture Japonaise se compose de trois systèmes:

  • deux syllabaires, les hiraganas et les katakanas, de taille fixe, qui s’apprennent vite et qui permettent de prononcer n’importe quel mot (contrairement à l’Anglais, où la prononciation est souvent incohérente par rapport à l’écriture);
  • un nombre effrayant de caractères tirés de l’écriture Chinoise, dont la prononciation et le sens dépendent du contexte. Les kanjis sont longs et difficiles à apprendre…

Les furiganas sont les petits hiraganas ou katakanas accolés à un kanji pour en donner la prononciation. Ce qui permet de trouver rapidement dans un dictionnaire classique sa signification, plutôt que d’avoir à décomposer les traits, reconnaître les clés, puis chercher le caractère dans un dictionnaire spécial.

Une autre, une autre!

Mon Aug 14, 2006 @ 23:29 |

Pour me remettre de mes émotions hier, j’ai traîné mon petit corps meurtri jusqu’à Chiba, dans la banlieue de Tokyo, pour le festival de rock annuel: SummerSonic. Ma deuxième édition, puisque j’avais eu l’immense joie d’y voir Radiohead il y a trois ans. Cette fois, encore plus de scènes aux ambiances très différentes, dont une particulièrement agréable sur la plage, avec tatamis à l’ombre pour se détendre.

Le petit bracelet en plastique au poignet, pour entrer et sortir à volonté. La bouteille d’eau et les crackers. Le chapeau et la crème solaire. Le programme des festivités et le plan du site à la main. Et les bouchons dans les oreilles tout le temps, bien sûr. Parée pour faire la queue! Enfin… si j’avais bossé un peu mieux mon Japonais, j’aurais évité de la faire bêtement sous le soleil pour les produits dérivés, croyant pénétrer dans le stade. Bien fait pour moi. Bref. Bilan des courses:

Une mauvaise presque-surprise: Muse a encore été plutôt nul. Aucun contact avec le public (à part un élégant “fuck you“), ils se contentent pratiquement de rejouer leurs disques (et pourquoi pas en playback?!). Tout de même mieux que leur concert minable à la Halle Tony Garnier, mais c’était leur dernière chance. Même si la dextérité du principal auteur-compositeur-interprète fait toujours rêver, je me limiterai dorénavant aux albums.

Une bonne surprise: Linkin Park a été excellent. Une belle présence sur scène, une vraie rencontre avec le public, un bon choix de morceaux, joliment retravaillés. Un régal.

Un regret: je n’ai pas pu assister au concert de Massive Attack, snif.

Un détail émouvant: le chanteur de My chemical romance nous a déclaré sa joie de revenir pour ce festival, car, à cette occasion il y a deux ans, il avait décidé d’arrêter la drogue et s’y est tenu. Bon, j’ai pas vraiment accroché sur leur musique, mais c’était mignon.

Une découverte: She wants revenge. Premier album tout récent, et leur premier concert. Une voix et un son qui rappelleront des souvenirs à certains d’entre vous. Je les ai trouvés tellement bons que je suis retournée les voir ce midi à l’AppleStore de Shibuya, tiens.

Puis la marée humaine, pour rentrer sur Tokyo. Des week-ends comme ça, pas toutes les semaines hein…

Step by step…

Mon Aug 14, 2006 @ 22:38 |

Voilà encore un classique du karaoke quantique.

Cette chanson, je l’ai eue un bon moment dans la tête, dans la nuit de vendredi à samedi. J’ai fait une rencontre, vers 23H… un personnage fort, qui m’a fait taper le cœur si durement, comme s’il voulait s’échapper de sa cage. Il m’a laissée épuisée, frissonnante, hébétée. À peine dormi, à peine mangé, à peine bu, 12H durant. Je ne l’oublierai pas, c’est certain. J’ai encore mal partout. Surtout aux mollets.

Je confirme donc: le sommet du Mont Fuji, ça se paie! Et pour une non-sportive comme moi, ce fut intensément et durablement douloureux. À la descente surtout, qui n’en finissait pas, j’ai eu tout le loisir de repenser à cet excellent roman de Stephen King: “Marche ou crève”. “The long walk” en version originale. Oui, longue, la marche. J’ai été à une moustache de chat d’abandonner, à 2H30 du sommet, lorsque l’une d’entre nous a senti le “mal des montagnes” lui devenir insupportable. Mais j’ai continué à mettre un pied devant l’autre, mécaniquement.

Je suis contente de l’avoir fait. Après-coup. Le temps était idéal, les vues magnifiques, mes compagnons de route sympathiques. Mais je ne conseillerais à personne de le faire d’une traite comme nous: il faut absolument une longue pause au milieu, pour ne pas finir par s’imaginer en plein cauchemar éveillé.

Ce personnage fort, c’est l’oncle de mon amie Kiyomi, 73 ans, qui m’attendait patiemment à chaque fois que je flanchais (ce qui arrivait souvent). Qui nous distribuait régulièrement du chocolat. Qui nous disait: “encore un peu, deux heures environ”, en prenant soin de ne pas préciser “jusqu’à la prochaine étape”. Et qui nous a préparé des nouilles tout là-haut, pour nous réchauffer.

Merci à lui.

Ça déborde!

Thu Aug 10, 2006 @ 20:05 |

Bon, pour octobre-novembre, ya plus de place hein!

Fred&Christèle du 5 au 22 octobre, puis Sophie&Nico du 18 octobre au 7 novembre, puis Stuart du 28 octobre au 20 novembre. Des chevauchements qui me permettront de ne pas avoir l’irritante impression de montrer les mêmes curiosités tokyoïtes trois fois de suite, c’est pratique. L’automne sera mouvementé, youpi.

Vide sidéral

Sun Aug 6, 2006 @ 21:01 |

Pauvres routards galactiques, qui y ont passé 29 longues secondes. J’ai avalé les 4 derniers épisodes de la série britannique (merci ‘Man!) ce week-end, pour faire passer l’autre terrible vide d’après le départ des derniers visiteurs.

Mon petit ryokan fonctionnait à plein régime! La clim aussi, parce qu’il faisait un peu chaud ces derniers jours.

Back home

Mon Jul 24, 2006 @ 21:44 |

De retour à Tokyo, depuis déjà deux jours.

Pour la première fois, quand je suis montée dans l’avion à Roissy pour rejoindre ce drôle de pays, j’ai pensé: “bientôt à la maison”. Mon court séjour en Thaïlande ne m’avait pas permis de faire un petit retour aux sources, entre deux tranches de vie à Bangkok.

Ça fait tout bizarre.