Après plusieurs jours à tenter d’empêcher le bouton de fièvre du moment d’éclore, j’ai dû me résoudre hier à aller quémander ma nouvelle dose de cachetons. Évidemment, mon médecin habituel ne consulte pas le jeudi. Alors je suis allée en voir un autre, au nom inconnu mais paraît-il très gentil.
Et je tombe sur sa remplaçante : une mère d’élève…
Je viens de découvrir que les enfants m’ont offert un cadeau extraordinaire hier. Mes premiers poux de maîtresse. Merci, ça me fait vraiment très très plaisir.
La vie est taquine, finalement.
Et voilà. J’ai fêté à nouveau mes 28 ans, par une grise journée de mi-saison, avec un délicieux gâteau au yaourt de chez msieu Brossard et des crocodiles Haribo, entourée de bambins qui chantaient en chœur “apibeurzdétouyou mécresse!” avec un sourire jusqu’aux oreilles.
La vie est belle, finalement.
C’est un mot dont j’abuse fréquemment depuis de vraies lustres, presque un tic de langage. Il accompagne souvent l’expression “Ah, je vais bientôt pouvoir souffler!”. Sauf que, des fois, je me demande si ce bientôt arrivera effectivement un jour.
Plus que trois semaines difficiles, paraît-il. Alors j’en suis réduite à la surdose de vitamines et de chocolat noir dès le petit déj. Je ne râle pas, hein, je constate. C’est entièrement de ma faute, j’assume.
Allez, on se voit bientôt…
Je l’ai vu de mes yeux! Pendant près de 5mn, juste avant le lever du soleil, la lave s’écoulait au loin là-bas, et c’était beau. Le temps de prendre une photo depuis le Piton de Bert, et un gros nuage s’est installé dans l’enclos. Alors on est repartis tranquillement pour deux heures de marche dans l’autre sens. Moment idéal pour profiter des magnifiques paysages désertiques.
Dire que le matin précédent, nous avions assisté à un étonnant ballet de baleines. Et la veille, nous avions fait un petit tour en “Ti Train Lontan”. Je me suis sentie en vacances pendant 3 jours, le bonheur.
Bah, maintenant faut payer hein. Au boulot, feignasse.
Quelques liens, car je n’ai pas le temps de développer:
– Politis pointe un article intéressant du projet de réforme des retraites, qui ferait bien plaisir aux banques qui ont subi une si terrible crise récemment,
– Le Monde Diplo nous avait fait un résumé avant les vacances d’été,
– ce que Le Nouvel Obs avait fait encore avant,
– puis Le Post nous apprend que les députés se sont bêtement “oubliés”!
– Les râleurs ont bien fait de diffuser l’info: Le Monde nous annonce que, finalement, il y aura un petit arrangement pour faire passer la pilule.
Inutile de parler de la différence entre grévistes/manifestants et casseurs, j’espère. Même si, au fond, c’est le même ras-le-bol qui s’exprime…
PS/ J’ai à nouveau de l’eau, et encore un peu d’essence, tout va bien ici.
Eau rationnée dans le secteur depuis samedi après-midi pour cause de on-sait-pas-trop-pourquoi, et pour on-sait-pas-trop-combien-d’temps. Un peu le matin, un peu le soir, il faut tomber pile poil dans le créneau. Mais on connaît pas les horaires à l’avance, évidemment, c’est tout le plaisir du jeu. Alors j’affine mon radar et je guette les bruits de tuyauterie avant de me précipiter sous la douche.
Et depuis dimanche, j’ai un grand seau plein d’eau et une casserole dans mes toilettes. Ça rappelle des souvenirs…
Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette légendaire série de pubs des années 80 pour un déo bien chimique, c’est l’histoire époustouflante d’un jeune cadre dynamique propre sur lui, qui croise une superbe working girl qui sent tellement bon qu’il court lui acheter un énorme bouquet de fleurs. Ça fait beaucoup de propositions relatives imbriquées, tout ça.
Moi, ça m’est arrivé aujourd’hui, hé oui !
Bon, c’était avec un brave gars plus tout jeune, pas vraiment en costard et plutôt parfumé au rhum, qui m’a offert deux pieds de fougères de son jardin. Mais c’est fort gentil de sa part tout de même, et ça durera plus longtemps qu’un pauvre bouquet à 60 euros.
Jeans, baskets et vanille bourbon, quand vous les portez, tout peut arriver.
Faire un sympathique tour des popotes estival: ok.
Retrouver ma nouvelle voisine, Valérie-de-Bangkok: ok.
Découvrir Féloche au Sakifo: ok.
Trouver un mec mignon et cool et sexy, prêt à me suivre: failed.
Déménager/emménager à toute vitesse: ok.
Revoir les amis de St-Denis: ok.
Vider les cartons: in progress.
Faire la rentrée des classes: ok.
Vider et reconfigurer la classe: in progress.
Retrouver le Net: ok.
Réceptionner matelas et clic-clac: ok.
Ouvrir la guesthouse tamponnaise: ok.
Trouver un mec cool, prêt à me suivre: failed.
Ressortir la bouillote-en-noyaux-d’olives-de-môman: ok.
Trouver un bon osthéopathe pour mon petit bidon: in progress.
Installer le radiateur devant le canapé: ok.
Profiter de la vue sur la mer et les montagnes: ok.
Trouver un mec cool: failed.
S’inscrire en Master FLE: ok.
Choper le rhume de la rentrée: ok.
Envoyer le premier arrêt maladie: ok.
Participer à la première grève: ok.
Trouver un mec, une nana, un âne, un poisson rouge…: failed.
Bon, ça avance quoi!
Maintenant je me souviens pourquoi j’avais tendance à faire trois fois plus de trajet à pattes que nécessaire pour rentrer chez moi. Le Japon, c’est un pays parfait pour devenir alcoolique. Mais on grossit pas. Subtilement vicieux.