*big blush*

17:53 | 4 commentaires

Je ne sais plus où me mettre. J’écrirais “des articles toujours pertinents et amusants“, moi ?! Je ne pensais pas que mon petit ouèbcarnet confidentiel méritait un tel compliment. Surtout venant de Manivelle, la pro des billets qui tuent et l’illustre auteur de la grandiose série des “Sébastien”.

Bref, merci miss… je me permets d’exhiber mon prix, hein.

I love your blog

Mais tu me mets face à un énôôôrme dilemme en me demandant de citer mes cinq blogs préférés… en fait, ceux que je lis régulièrement sont référencés sur votre droite. Certains sont en stand-by, mais leurs auteurs sont tous des gens que je connais et apprécie, donc je serais bien en peine d’extraire une liste des “meilleurs”. Comme à l’École des fans, ils sont tous meilleurs, évidemment.

Alors je vais me contenter de faire de la pub pour un blog que je suis depuis peu, mais dont je ne connais pas personnellement l’auteur : A Cup of Tim – 3615 Ma Life avec des Feutres. J’adore le style graphique, et certaines scènes de bureau sont à pleurer.

Euh voilà. Comme d’hab, j’ai l’impression de ne pas avoir réussi à faire comme les autres. Désolée.

Miâââou

17:25 | Pas de commentaire

Je viens de terminer mon premier “stage de pratique accompagnée”, un grand mot pour trois jours à observer ce qui se passe dans un autre CE1, et participer un peu pour voir, avant de nous retrouver seuls dans notre classe du lundi. L’enseignante était impec.

Une surprise m’attendait déjà au moment de partir : une chatte, gentiment en train d’accoucher sur notre paillasson… je n’avais jamais vu ça, alors, au risque d’être en retard, je me suis arrêtée net pour admirer l’événement et encourager la jeune maman qui ronronnait abondamment en léchouillant un petit truc qui faisait “miiii miiii”.

Je suis donc partie d’extrêmement bonne humeur.

Le matin, une petite, qui a généralement beaucoup de mal, a spontanément fait tout le travail attendu, avec application. Puis un petit gars, qui écrit habituellement comme un cochon, a subitement compris qu’on lui demandait simplement d’écrire entre les lignes et de faire des lettres droites. Enfin, avant de partir, un autre petit d’homme, qui n’aime vraiment pas l’école et en pleure tous les matins, m’a glissé à l’oreille, texto : “C’était un plaisir de jouer avec vous !”.

Quatre miracles en une journée, ça me fait craindre le pire pour demain.

Grand ménage d’hiver

23:43 | 6 commentaires

J’ai laissé traîner longtemps longtemps, mais il a bien fallu se farcir un jour la mise à jour de WordPress. Et valait mieux que ça soit fait avant la rentrée.

Comme d’habitude, Murphy était là. Ça m’a pris trois jours au lieu de quelques heures.

Problème 1: le thème incolore et inodore auquel je m’étais attachée depuis quatre ans n’était plus compatible. J’ai préféré passer du temps à en dégotter un autre et le personnaliser plutôt que d’adapter l’ancien.

Problème 2: mon tendre ami SpamKarma a pris sa retraite. Il m’a sauvé de plus de 10000 spams, je lui en serai éternellement reconnaissante. Mais maintenant, c’est Akismet qui prend le relais.

Problème 3: l’importation de la base de billets et de commentaires ne s’est pas déroulée comme prévu. Je me suis retrouvée avec une bouillie illisible, stupide histoire d’encodage des caractères accentués. J’ai essayé plein de façons de réinjecter cette foutue base… pour finir par tout jeter et tout installer à neuf.

La flemme est un art délicat, qui fait parfois perdre plus de temps et d’énergie qu’elle n’en fait gagner. Bref, ça semble fonctionner maintenant, dites-moi ce que vous en pensez.

Ah, j’en ai profité pour dépoussiérer la liste des blogs des potes. Et le décompte des commentaires a l’air correct, c’est toujours ça de pris!

Les cancres du centre commercial

22:14 | Pas de commentaire

En ce moment, il fait froid. C’est l’hiver austral, tout de même. Le soir, la température doit bien tomber en-dessous de 20°C, ce qui est parfaitement inacceptable. Alors, comme tous les hivers, l’envie me prend souvent de me planquer sous la couette, avec un bon bouquin ou un bon film.

Cet aprèm, j’ai eu envie d’un film. Un de ceux que j’entasse depuis des années en me disant “un jour, c’est sûr!”. Va pour un joli DVD avec de jolis écoliers asiatiques et de jolis caractères thaïs. Ah tiens, le générique semble chanté en Chinois: mandarin ou non, c’est “une” langue chuintante à côté du thaï chantant. J’ai pas tout faux, il s’agit bien d’une histoire d’écoliers. Ouf.

Va pour “I not stupid”, donc. Mon premier film singapourien!

J’ai ainsi découvert l’univers ultra-élitiste de ce mall géant, nickel et climatisé (*). Avec son admiration déraisonnable pour les Occidentaux. Son singlish, qui mélange un peu tout mais ressemble quand même à de l’anglais, globalement. Ses habitants qui passent d’une langue à l’autre, en fonction du contexte. Sa caste des cancres, étiquetés “foutus” par le système scolaire et par les parents, parce qu’ils souffrent des maths et de cet anglais des merveilleux Occidentaux, justement. Et au milieu, une prof gentillette, qui croit en ces cancres.

Un peu niais, ce film, mais sympathique. Et qui tombe à pic: je viens de lire mon premier Pennac, “Chagrin d’école”. C’est la semaine des premières, visiblement.

Et dans ce livre, intrigant, foisonnant mais bordélique comme mon bureau, on y parle de la douleur d’être cancre. Celui qui semble ne rien comprendre, à qui on a répété qu’il était nul, et qui s’en est rapidement persuadé. La “pensée magique” comme il dit msieu Pennac, ce mauvais sort qui paralyse le cerveau et interdit tout avenir. “Je suis et serai toujours nul”. Genre “je suis nulle en maths, j’y comprends rien, je serai jamais astrophysicienne”.

Bref, intéressante et inattendue comparaison entre la France et un lointain pays d’Asie. Pas perdu mon temps, moi.

(*) ma représentation de Singapour, suite à des descriptions peu engageantes d’amis y ayant séjourné plus ou moins longtemps

La tête ou la fête?

19:42 | 3 commentaires

Je le savais. Les Kamis m’ont fait signe mercredi.

Le vent était fort, la température douce et le ciel bien bleu. Nous attendions dans la voiture, pour une visite guidée de la petite coopérative de vanille de Bras-Panon. En cherchant une station de radio, je tombe sur de la J-Pop ! Dans cette île où pas un Japonais ne s’aventure ! Pour enfoncer le clou, dans le hangar où ils trient les gousses sèches, une photo zénifiante. Trois paires de getas laquées, alignées à l’entrée d’un temple. Vous savez, ces espèces de tongs en bois qu’on ne trouve qu’au Japon…

Mais bon. Jusqu’à aujourd’hui, je ne savais pas vraiment dans quel sens allaient les signes en question… enfin un boulot, ou un retour plus rapide que prévu en terre nippone?

Et voilà, les résultats sont affichés. Ce soir, ce sera… la fête. YESSSSSS!

L’attaque des chouchous – le retour

18:44 | Pas de commentaire

Moi qui croyais avoir souffert le martyr pour nourrir les morfales qui me servent de colocs… la honte. J’ai appris hier que ce n’est pas ma peau qui est partie en lambeaux, mais le “lait de chouchou” qui se colle jusqu’à former une seconde peau pendant deux jours.

N’empêche, ça tire et ça gratte. Faut bien les peler sous l’eau.

Vive le Gîte des Sables. On y mange un très bon gratin de chouchous et on y apprend plein de choses utiles. À part ça, excellent week-end entre volcan, forêt primaire et Fête des goyaviers.

Ne ne ne, ima wa auf Deutsch!

15:30 | 2 commentaires

Horreur… demain, dernière épreuve: l’oral d’Allemand. Épreuve facultative, donc je ne peux pas perdre de points, fort heureusement. Car, voyez-vous, j’ai un petit souci avec cette langue que j’aime bien mais que je n’ai pas parlée depuis plus de 15 ans: je comprends un peu à l’oral et à l’écrit, mais quand j’essaie de faire une phrase, les mots sortent en Japonais.

Plutôt ennuyeux.

Hier, par exemple, immer s’est naturellement imposé à moi pour dire maintenant, alors que ça veut dire toujours. Tout ça à cause de ima, en nippon.

Vraiment ennuyeux.

Ça me rappelle ce qu’Alexis avait expliqué à propos du bégaiement: quand on bute sur un mot, une liste de synonymes défile pour choper celui qu’on pense pouvoir prononcer à la place. C’est un peu pareil pour moi, là, à part que ça défile dans toutes les langues. Sauf en Allemand.

Mendokuseeeeeeeei.

Salsa anaérobie

08:54 | 2 commentaires

Leçon 1: c’est bien de se concentrer sur les pas pour suivre la prof, mais il ne faut pas oublier de respirer.

Sinon, l’univers se met à tournoyer et les pommes ne sont pas loin de t’accueillir, petits bras ouverts (oui, les pommes ont des bras, surtout quand le cerveau manque d’oxygène).

Expérience intéressante. J’ai pu constater l’étendue de mon manque de coordination, consternant. Mais Alice est motivée, alors on y retourne la semaine prochaine…

Étape 3

09:07 | Pas de commentaire

Voilà. Ce qui me causait le plus de souci est passé: j’ai couru hier le fameux 1500m qui va me faire perdre plein de points… je savais que j’aurais entre 2 et 3, sur 20 bien sûr, heureusement coefficient 0,5. Mais je ne voulais pas avoir 0. J’ai ma dignité, hein.

Donc, je les ai finis ces foutus quatre tours de stade sous le cagnard, sans m’arrêter, sans tomber dans les pommes. En rythmant mes pas grâce à la petite chanson que les Cuefiens m’avaient concoctée à mon départ, sur un air de Balavoine. Et en sentant Fanny à mes côtes, la seule qui a réussi à me faire courir 17 minutes d’affilée en me faisant la conversation. “Allez, encore un peu, tu peux le faire!”.

Hier donc, je devançais royalement deux candidates sur les douze de ma série. Ok, c’était les deux qui s’étaient blessées quelques mois avant et n’avaient pas pu s’entraîner ni se faire dispenser. Mais quand même.

Au final, j’ai eu l’énorme surprise de réaliser que mon pauvre entraînement, et les bons conseils de mes potes, avaient quand même donné quelque chose, puisque j’ai obtenu la note inimaginable de 4,5! Hé oui, je n’ai mis que 9’48.

On se moque pas. C’est véritablement un exploit. Pour moi.

Rappel des exploits précédents: première et deuxième étapes.

L’attaque des chouchous

19:34 | Un commentaire

La semaine dernière, je me suis fait bouffer la main par un chouchou. Je ne m’y attendais pas franchement, vu que l’animal en question n’est qu’un pauvre légume local en forme de poire, certes avec une peau dure et acnéique.

Pour que mes gentils colocs puissent se nourrir à leur retour de l’hôpital ce soir-là, j’avais décidé de préparer un gratin de chouchous, donc. Gilberte, mon mentor créole, m’avait donné la recette: tu les épluches, tu les fais bouillir longtemps, tu les mets dans le plat à gratin avec ce que tu veux, et voilà. Comme une courge quoi. Rien de bien difficile, a priori.

Pour pouvoir écorcher les bestioles, j’ai dû les tenir fermement dans la main gauche. C’est qu’elles se défendent! Elles glissent, elles s’échappent… y’a fallu batailler sec, mais j’ai réussi à les balancer en morceaux dans la casserole. J’ai cru avoir gagné!

Peu après, ça a commencé à me gratter dans la paume. Puis à tirailler. Puis à sérieusement peler. Heureusement, j’ai deux médecins et un infirmier sur place… j’ai dormi avec un beau bandage plein de crème pour grands dermatosés. Le lendemain soir, j’avais perdu une couche complète de peau: une vraie main de bébé.

En même temps, j’ai appris ce jour-là que j’étais admissible, alors même pas mal hein.

Bref, en résumé: méfiez-vous des chouchous. Faut les éplucher sous l’eau, tous les créoles savent ça. Tellement que Gilberte n’a pas pensé à me le dire. Ouain.