28-29

23:38 | Pas de commentaire

Le 28 et le 29 avril, il faisait entre 28 et 29 degrés dans le gymnase. Si c’est pas un signe, ça.

Là, un incroyable alignement de tables individuelles: ils attendaient environ 500 personnes. La moitié est venue, comme d’habitude. Les sujets étaient ficelés pour écrémer: cette année, ils annoncent 81 postes, pour dix fois plus de candidats. No comment.

Donc voilà, enfin débarrassée des trois épreuves écrites. Après des mois à gaver mes neurones de connaissances à l’utilité plus ou moins évidente, je me donne une semaine de plage et de soleil pour tout oublier.

Après, je me remets à courir. Youpi.

Et hop…

13:52 | Un commentaire

Bon ben, je pars prendre mon avion! Taratata tata!

La semaine du cinéma

13:51 | Pas de commentaire

Je m’étais promis d’aller au cinéma à mon retour en France. En un an et demi à Grenoble, je n’ai pas fréquenté une seule salle, évidemment. Alors, juste avant de partir, la semaine dernière, je me suis décidée à aller voir deux films, qui viennent de sortir et que je craignais de ne pas trouver sur le Caillou.

D’abord, le dernier Miyazaki: Ponyo. Dessin et animation magnifiques, mais au-delà de 8 ans, je ne suis pas sûre que l’histoire passionne. Même Totoro visait plus large.

Ensuite, Tokyo Sonata. Un père qui se retrouve au chômage, une femme au foyer neurasthénique, un fils qui voudrait prendre des leçons de piano. Une famille qui explose, ou presque. Des longueurs vers la fin, mais un beau film. Grosse nostalgie. Et j’ai même compris quelques phrases sans lire les sous-titres, j’étais très fière.

Quelques jours plus tard, mes camarades de formation ont proposé OSS 117, pour se défouler. Bah, ça a marché, on était défoulés en sortant, mais ça cassait pas des barres. Quelques bonnes répliques, mais un peu répétitif. Paraît que le premier était meilleur, chaipô, j’allais pas au ciné quand il est sorti.

La vraie bosse des maths

21:24 | Pas de commentaire

Un jour, en primaire, un prof nous a annoncé qu’en dessous de 0, il existait des nombres négatifs. L’un de mes rares souvenirs scolaires de l’époque. Un premier choc, accompagné d’une extraordinaire excitation: il y avait donc encore plein de choses à apprendre en maths, le pied!

Un jour, au collège, un prof nous a annoncé que le vecteur AB plus le vecteur BC était égal au vecteur AC. J’ai rien compris, je voyais pas comment deux côtés d’un triangle pouvaient s’additionner pour donner le troisième. Un deuxième choc, accompagné d’un temps relativement long pour comprendre que ça n’avait juste rien à voir: je n’ai pas perdu espoir.

Un jour, au lycée, un prof nous a annoncé que i² = -1, après des années à nous bourrer le crâne avec cette évidence que le carré d’un nombre est forcément positif. C’était sans compter nos amis les complexes. Un troisième choc, accompagné d’une perplexité abyssale: j’ai commencé à me dire que les maths et moi, ça fait plusieurs.

Un jour, disons jeudi dernier, la prof nous a annoncé que 2 = 1,999…, démonstration à l’appui. Quatrième choc. Enfin, pas vraiment, parce que j’ai mûri hein: je me suis juste dit “Gnîh? Ah ouais, marrant tiens!”.

Prunier

19:26 | Pas de commentaire

Pour la première fois de ma vie, je me suis fait flasher. Dans mon beau tank.

Voyez-vous, j’ai tendance à respecter scrupuleusement les limites de vitesse, voire à rouler en-dessous, ce qui agace prodigieusement ceux qui me suivent, voire ceux qui m’accompagnent. Je fais donc parfois l’effort de me synchroniser avec la file de voitures dans laquelle je me retrouve coincée. Ce dimanche-là, j’aurais mieux fait de rester sagement à 50 dans la ligne droite certes inhabitée mais à l’entrée d’une petite ville. FOUSH ça a fait depuis une voiture garée sur le bas-côté! J’ai cru à une blague: pourquoi moi parmi la vingtaine de conducteurs indisciplinés à la queuleuleu?

Le verdict tombe quelques jours plus tard: je roulais à 57 km/h, ce qui me vaut une amende de 90€ si je paie sous 15 jours, bien plus si je traîne. Bien sûr, j’étais en tort donc j’ai payé. En plus, c’est super facile sur leur site Web.

Mais j’ai eu l’impression de me faire racketter plus que de me faire rappeler à l’ordre pour comportement manifestement dangereux. C’est peut-être moi qui ne comprends pas le code de la route, mais les crétins qui me doublent à 160 sur l’autoroute et me font une queue de poisson pour me punir de leur avoir fait perdre leur moyenne, ils me font un peu plus peur.

Deux jours plus tard ressortait le marronnier des quotas de PV. Mais j’vous jure m’sieu l’agent que j’l’ai pas fait exprès!

Douze ans…

17:44 | Pas de commentaire

C’est le temps qu’elles ont attendu avant de se décider à se pacser, alors que ce joli contrat existe depuis dix ans maintenant. Dans un sens, ça m’arrange parce que, comme ça, j’ai pu assister à la fête ce week-end. Soirée simple et déguisée. Familles et amis émus, mariées heureuses.

Ah, Binôme! Il y a quinze ans, on s’arrachait les cheveux ensemble en cours d’électrotechnique… et on les avait longs, les cheveux, à cette époque. Une année courte mais mémorable.

Un jour, elle a passé une après-midi et une bouteille de liqueur de cannelle pour m’annoncer que sa coloc n’était pas tout à fait seulement sa coloc. Elle a sûrement eu raison, j’étais jeune et innocente il y a quinze ans. Mais elle m’a fait confiance. De retour sur Grenoble, je l’ai cherchée et retrouvée… comme si je l’avais quittée quelques mois auparavant.

Bref, ça m’a fait plaisir d’avoir la chance de participer à ce grand moment pour elle. Pas la peine de réclamer une photo de moi en pirate, j’étais évidemment derrière l’objectif. Imparable.

Brazil, la fin (ou presque)

11:50 | Pas de commentaire

Ben voilà, j’ai reçu des sous! Ya encore eu quelques embrouillaminis, bien sûr, donc je n’ai été indemnisée que pour décembre, pas pour novembre ni pour les deux derniers mois, mais le rattrapage est prévu fin mars. Après, ça devrait enfin rouler sans avoir à pousser.

Ouf. Yapuka réussir le concours (ah ah).

Bedonnant

12:27 | Pas de commentaire

Je viens d’apprendre une nouvelle expression à la mode de l’autre côté du monde.

Vous avez dû entendre parler du metabolic syndrom, communément appelé “syndrome de la bedaine” chez nous. Depuis peu, on sait que la graisse contenue dans le ventre n’est pas seulement inesthétique: elle est aussi potentiellement dangereuse pour la santé, et le signe d’un risque accru de maladies cardio-vasculaires.

Alors au Japon, les hommes d’un certain âge (oyaji) avec un petit ventre, on les appelle les metabo oyaji. J’adooore!

break;

17:05 | 2 commentaires

Aaaaah, après mon ultra-court mais ultra-sympathique week-end à Nice, une semaine sans cours, communément appelée “vacances”!

J’avais d’abord prévu de me lancer dans la préparation de quelques fiches de révision. Physique, bio, français, histoire, géo, maths, didactique… le travail ne manquait pas. Mais la petite voix du côté gauche (version égocentrique et flemmarde) me chuchotait: “Fais une pause, nom de Zeus! Tu vas casser ta motivation et t’as encore deux mois à tenir!”. Diabolique ou pas, ça m’a quand même semblé raisonnable. Avec un penchant procrasbidule, mais raisonnable.

La petite voix du côté droit (version moralisatrice et gnangnan) a eu beau râler, j’ai décidé de faire une pause. Mais elle a trouvé le moyen de faire vibrer la corde de la mauvaise conscience quand même, en me rappelant que je m’étais plus ou moins engagée, il y a un temps plutôt long, à reprendre le développement d’un projet pour une association. Un projet maudit aux multiples rebondissements, pour trois pauvres participants pleins de remords.

Alors voilà. Je pensais y passer trois jours, ça m’a pris le double, comme d’hab. Il faisait beau dehors, mais je suis restée cloîtrée chez moi toute la semaine, à pondre et désinsectiser du PHP. Pathétique, hein. Pourtant, je suis heureuse de l’avoir fait:

1- Je suis plutôt douée pour ne pas finir ce que j’ai commencé, et pour une fois je suis plutôt satisfaite du résultat.

2- La petite voix gonflante peut passer à un autre truc-à-faire que j’aurais gentiment laissé de côté. Genre trier mes 100Go de photos pour faire une galerie, ou regarder les DVD que j’accumule depuis quelques années.

3- J’ai enfin repris plaisir à programmer. Mais avec le mélange explosif de surexcitation et de frustration que ça produit, sans compter la posture crispante du nez collé à l’écran pendant des heures, je suis confortée dans ma décision de ne plus en faire mon activité principale. C’est bien ce qui me pourrissait la vie!

Bref. Maintenant, faut les faire ces fiches. Pfff.

Légende Celte et Nutella

11:00 | Pas de commentaire

L’actuel rituel du samedi est simple.

Le midi, c’est crêperie, avant d’aller faire les courses de la semaine à l’heure où l’affluence est presque supportable. D’abord, j’enfourne une galette Légende Celte, un fabuleux mélange de jambon, de pommes cuites et… de camembert fondu. Je termine sur une crêpe Nutella accompagnée d’un étonnant thé vert à la pêche et à la fleur d’oranger. Accord parfait.

Je passe ainsi une petite heure de pause nécessaire. Pas de télé pour me distraire. Je profite des goûts mélangés. Je contemple le délicieux bouquet de la semaine composé par le frère de la patronne, un génie. J’écoute vaguement la soupe électro-lounge qui détend l’atmosphère. Et j’observe les gens. Une fois par semaine, j’affole mes papilles, je régale mes rétines, j’apaise mes tympans. Et je me détends.

À quoi servent donc ces petits rituels?! Installés puis délaissés, parfois retrouvés, ces points fixes me font du bien. Parce qu’être bordélique en continu et pour tout, ça fatigue, moi j’vous l’dis.