Galerie réparée

10:49 | 4 commentaires

Normalement, vous devriez pouvoir enfin voir les photos… Coppermine, c’est bien, mais faut pas lui en demander trop.

Méandres de l’administration

20:53 | Un commentaire

Les Japonais adorent la paperasse. Il faut remplir, signer, brasser, photocopier, tamponner, re-remplir, re-signer… pour ce que j’en ai compris, il y aurait deux raisons à cela:

  • ça leur donne l’impression de s’affairer, donc de travailler (certes, les Français ne sont pas en reste);
  • il faut suivre les règles à la lettre, point (et là, les Français répondront que les règles sont faites pour être contournées).

Exemple: dès mon arrivée, je remplis patiemment un formulaire pour tenter d’obtenir un studio réservé aux chercheurs étrangers. En particulier, je précise que je souhaiterais emménager au 1er octobre. Le plus vite possible quoi. Mais la réponse n’arrivant que le 11 octobre, je ne pouvais au mieux m’installer que le 15 octobre. Grave manquement au protocole! Le formulaire a été allègrement renvoyé au service des affaires étrangères de l’institut. Évidemment, il fallait absolument modifier la date souhaitée, contre-signer puis envoyer à nouveau l’ensemble au centre d’accueil.

Bref. Dire que je suis censée développer un système adaptatif à base de règles

Bon ok…

18:20 | Pas de commentaire

À la demande générale, je me suis décidée à mettre quelques photos en ligne. Je vais essayer de garder la galerie à jour. En particulier, je tiens à ce que vous profitiez des meilleurs moments de ma visite de l’Expo!

Premier lundi

20:25 | Pas de commentaire

Le premier lundi au boulot, parce que le précédent était férié alors je suis sagement restée à la maison. Donc, une journée très productive: ce matin, j’ai accompagné Ludovic à la gare (il était bien chargé pour aller voir sa petite famille à Lyon), j’ai réussi à ouvrir un compte en banque à la Shinsei (branche de Shibuya bien sûr, pour la frime), j’ai rempli des paperasses pour indiquer ce changement de situation à l’organisme de bourse (trois allers-retours entre mon bureau et celui de l’assistante du Professeur), j’ai récupéré plus de 5000 euros en liquide (mon premier versement de bourse, waaah) (dire que tout va disparaître pour obtenir un appartement, pfff, j’ai failli être riche).

Puis cet après-midi, je me suis battue férocement contre les imprimantes récalcitrantes de l’étage. J’ai perdu. Impossible de faire du recto-verso depuis mon Mac, j’ai dû demander piteusement à un étudiant d’imprimer sous Windows. Puis recherche active d’une trouilloteuse pour assembler mes tas de papiers avec de belles spirales. Personne ne semblait savoir où se trouvait un tel appareillage, mais j’étais convaincue de son existence. J’ai gagné. Yapuka lire les beaux tas de papier spiralés maintenant.

Non, ce n’est pas un remake de “Stupeurs et tremblements”. Qui a dit “pas encore”?!?

Et alors, cette Expo?

09:57 | 3 commentaires

Ah, ne m’en parlez pas! Un cauchemar. Faire la queue pour tout, se faire bousculer (moins violemment qu’en France certes, mais en foule le Japonais est tout de suite moins discipliné), se faire mal aux pieds et au dos pour ne finalement voir que des attractions de foire sans intérêt. Bref, si j’aurais su j’aurais pas v’nu. Un gâchis d’énergie, de temps et d’argent. Même pour acheter le guide du site, bêtement vendu dans le magasin de souvenirs et non au stand d’information, il fallait faire la queue pour entrer, se frayer un chemin dans les rayons, puis faire la queue pour payer. À 10H00, ils étaient déjà en train de collectionner les produits dérivés…

Positif 1: j’ai quand même pu admirer quelques robots (mais impossible de pénétrer dans le fameux pavillon Toyota), visiter les toilettes, prendre l’IMTS (un mini-bus à conduite semi-automatique), manger un bout de pizza, étudier les installations extérieures de fourniture d’énergie renouvelable et le système de tri des déchets (mais impossible de pénétrer dans le fameux pavillon central qui donnait les explications), boire un café au lait au distributeur de boissons, voir un documentaire sur le train à très grande vitesse à lévitation magnétique, observer à loisir les Japonais vu qu’il devait y avoir 3 pauvres gaijins pour 1000 autochtones.

Positif 2: le lendemain, j’ai préféré visiter Nagoya, c’était bien plus agréable. Mais ça ne vaut pas le déplacement, à mon avis. Le château est moins intéressant que celui d’Himeji, le musée des sciences est amusant mais moins bien que celui de Tokyo, et les temples sont mignons mais ça ne vaut pas Nara et Kyoto. Ca doit valoir la peine de visiter les usines Toyota, mais il faut être en groupe organisé.

Positif 3: j’ai un joli guide de l’Expo, qui va me permettre de trouver des informations sur ce que je venais voir mais que je n’ai pas vu.

E.T. téléphone maison

11:08 | 2 commentaires

Ce matin, j’ai demandé ma carte d’alien (l’alien registration card, sorte de carte de séjour) à la mairie de mon quartier, Meguro. Arrivée à l’ouverture, 8H30, tout était en place et tout le monde travaillait. Pas de pause café préalable, pas de causette entre employés dans les couloirs, tout est propre et bien rangé. Je suis toute intimidée.

Affaire réglée en 1/2H: j’aurai mon bout de plastique dans trois semaines. En attendant, j’ai un beau certificat pour ouvrir un compte en banque. De plus, ils me remettent cérémonieusement 1kg de documentation sur les services du quartier, une carte détaillée du coin, un prospectus expliquant le tri des déchets, et surtout un manuel de survie en cas de catastrophe (tremblement de terre, ouragan et inondation)… arghl.

Ils sont forts ces nippons. Mais heureusement que je connais trois mots de Japonais, parce que leur anglais parlé, même au service pour les étrangers, c’est pire que le Thaiglish.

Cubicle

00:00 | Pas de commentaire

Ce soir, avec Ludovic mon sympathique “logeur”, j’ai revu Office Space. Un film sans prétention, narrant les déboires de trois développeurs de la Silicon Valley dans une petite entreprise à l’organisation absurde, qui ressemble hélas un peu trop à la réalité. Je me suis bien marrée…

Révélation

18:49 | 2 commentaires

Les Japonaises aussi ont des poils, figurez-vous! Souvent, elles les rasent paraît-il, mais on peut aussi trouver des épilateurs électriques. Et heureusement, parce que je n’ai pas réussi à dégotter de transformateur pour mon épilateur Calor, malgré une bonne heure de recherche dans les petits stands spécialisés de Akihabara. Oui, car le système électrique est en 110V ici.

Donc je me suis décidée à acheter un appareil neuf. Made in China. Apparemment efficace, qui fait moins mal que l’autre (je viens juste de l’essayer), avec une petite tête qui gigote pour écarter la peau et retirer en douceur le poil (enfin, ça c’est ce que dit la notice toute en Japonais, pour ce que j’en ai compris). Et surtout, le transformateur est universel et léger, enfin des fabricants malins!

L’épilateur “Soie” de National, voilà la solution à un problème super-important de fille en vadrouille…

Décalages

18:31 | Pas de commentaire

J’ai mis un mois à m’habituer aux longueurs délirantes des jours d’été français. En Thaïlande, le soleil nous accompagne de 5H à 18H, à 1/2H près, toute l’année. Des journées et des soirées qui commencent tôt, de bonnes habitudes.

En France, à 21H en août, il faisait encore lumineux. J’étais toute perdue.

J’arrive à Tokyo, et je dois me réhabituer au rythme “asiatique”: à 18H30, la nuit est tombée. C’est déjà l’heure du dîner…

En noir et blanc

10:04 | 2 commentaires

Chemises blanches et pantalons noirs pour les hommes, chemisiers blancs et petites jupes noires pour les femmes. La Visage Pâle se sentait colorée ce matin dans le métro, dans les rues, dans les couloirs… visages renfrognés, fermés tout autour de moi, alors que j’avais envie de sourire à tout le monde. J’étais contente de retrouver quelques points de repère: bâtiments, stations de métro, lignes électriques omniprésentes, distributeurs de boissons, ascenseurs qui parlent.

Bref, c’est un peu comme à Paris sauf que je ne comprends pas ce qu’ils racontent!